
Marie-Claire et Philippe remettent le couvert cette année en proposant un programme lié bien sûr au patrimoine local : artisanat, architecture, fluvial, forestier et ferroviaire agrémenté de quelques surprises...
Depuis plusieurs semaines, aucune goutte d’eau n’était tombée dans l’Est mais les prières des agriculteurs furent enfin exaucées.
Ce 18 septembre, il n’a plu qu’une fois !

L’accueil rassemble la vingtaine d’équipages sur la Place d’Armes à Phalsbourg. Café et viennoiseries sont servis à l’abri d’un marronnier.

La première étape conduit les participants au pied du Plan incliné de Saint-Louis - Arzviller pour découvrir le fonctionnement de cet ascenseur à bateau, unique en Europe.

A quelques pas de là, la maison Lehrer propose une démonstration de soufflage et assemblage de sujets en cristal.

Les Floride et les Caravelle, toutes capotées, prennent alors la direction du Rocher de Dabo, jadis occupé par les Celtes, les Triboques, les Romains, les Francs puis les Lorrains et aujourd’hui, les gens du Grand-Est...
L’estomac sonnant, nous sommes invités à rejoindre l’Auberge du Windsbourg à Wangenbourg, en ancienne Alsace !

Un déjeuner campagnard nous y attend, mais avant de passer au dessert, Philippe sort de son escarcelle son fameux Quiz.
On n’y loupe pas ! Celui qui aura lu en détail tous les derniers bulletins périodiques du club emportera la mise ; et c’est René qui part avec le cadeau.
Sous une pluie fine et tenace, nous rejoignons Abreschviller par la route du Donon et quelques chemins forestiers. Arrivés à la gare, nous avons loisir de visiter les ateliers de l’ACFA (Association du chemin de fer forestier d’Abreschviller) avant d’embarquer, direction la Scierie du Grand soldat. Quelques cow-boys embarquent également ; peut-être une autre association en visite ?

A mi-parcours, la réponse à notre interrogation ne se laisse pas attendre ; nous sommes attaqués par des bandits masqués qui stoppent le train et au terme de longs échanges de coups de feu, nos anges gardiens arrivent à les repousser et le train pourra repartir. Nous l’avons échappé belle ; un gros butin était dissimulé sous nos banquettes. Qui aurait pu se douter que des passionnés de voitures anciennes convoient des sacs remplis de billets verts ?

Enfin, nous arrivons à l’ancienne scierie reconvertie en musée pour une ultime découverte.
Après la visite, le petit train nous ramène sans encombre à notre point de départ.
Tous se souviendront de cette belle journée et oublieront vite le mauvais temps qui s’est invité inopinément à cette balade dans le Grand-Est.

Grand merci à Marie-Claire et Philippe qui nous avaient déjà démontré leurs talents d’organisateurs et qui arrivent encore à nous surprendre.